La fondation de cet édifice, qui remonte à la fin du XVIIIe siècle, est attribuée au dey Hassan, dit Hassan Pacha. Après la prise d'Alger en 1830, le palais devint résidence du Commandant en chef de l'armée française, puis résidence d’Hiver du Gouverneur de l'Algérie. Les travaux d'aménagement du quartier lui imposèrent d'importantes transfor-mations. En 1840, suite à la démolition, pour la création de la place Ben-Badis, des deux maisons accolées à l’est, une extension fut ajoutée, avec la création d'une nouvelle entrée et d'une nouvelle façade sur la place.
La cathédrale et le palais d'Hiver, à la fin du XIXe siècle
France, Bibliothèque nationale de France, Paris, département des Estampes et de la photographie
Cette photographie de Jean Geiser, prise vers 1890, montre la façade de l'extension réalisée vers 1840 à l'avant de Dar Hassan Pacha, sur la place de la cathédrale. L'architecte de la ville Pierre Auguste Giauchain s'inspira de l'architecture vénitienne, pensant probablement donner ainsi à l'édifice un caractère oriental.
Cour mauresque, palais d'Hiver
France, Bibliothèque nationale de France, Paris, département des Estampes et de la photographie
Cette photographie de Jean Geiser, prise vers 1890, montre le patio ottoman de Dar Hassan Pacha. Ce patio fut couvert d'une verrière en 1875 et pourvu d’un nouveau décor en 1885, composé des bustes des gouverneurs et de mosaïques portant leur nom.
Intérieur du palais d'Hiver, le salon de réception
France, collection InVisu (CNRS-INHA), Paris
Cette photographie de Jean Geiser, prise vers 1890, montre le salon oriental aménagé dans l'extension de 1840 de Dar Hassan Pacha, ouvert sur la place de la cathédrale. Avec ses plâtres ciselés et ses grands miroirs, cette "galerie des glaces orientale" devint un modèle pour le décor d'autres salles d'apparat des bâtiments officiels (Dar Ahmed, palais du Peuple).
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