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Les forts isolés de l'ouest

Le système défensif de la ville (enceinte urbaine et citadelle) est complété par un réseau de forts isolés implantés sur les collines environnantes : les plus grands sont des châteaux (Rosalcazar, San Andrés, San Felipe, Santa Cruz et San Gregorio), les plus petits sont des redoutes, des batteries ou des fortins (Santa Teresa, San Miguel, Santa Barbara, San Luis, San Fernando, San Pedro, Santiago, La Mona).

Rosalcazar, qui surplombe la mer du côté est, est le château le plus important de ce réseau. Les ingénieurs espagnols tels que Calvi, El Fratín et Turriano y interviennent dès le XVIe siècle, tout comme à Santa Cruz et à San Gregorio. Une autre vague de rénovations a lieu au XVIIe siècle, avec des travaux sur les châteaux de San Felipe et de San Andrés.

C’est toutefois au XVIIIe siècle que l’ensemble du système prend la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, avec un nouveau projet global de fortification, élaboré en 1734 par l’ingénieur Juan Ballester. Celui-ci conçoit l’ajout d’éléments défensifs sur les châteaux eux-mêmes et de petits fortins ou redoutes à leur périphérie. Ses travaux, conduits avec Antonio Montaigu, sont poursuivis par les ingénieurs Antonio Graver puis Joseph Muñoz.

 

 

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