De Mers el-Kébir à Arzew

La côte comprise entre Mers el-Kébir et Arzew représente une zone stratégique pour la marine espagnole en raison de sa configuration qui offre plusieurs baies protégées des vents dominants.

Tandis qu’à Arzew, les Espagnols projettent ex nihilo une citadelle qui ne sera finalement pas construite, à Oran et Mers el-Kébir, ils réutilisent des fortifications médiévales qu’ils transforment progressivement. Le fort qui domine le port de Mers el-Kébir permet d’assurer la défense d’Oran. En 1506, les militaires commandés par Diego Fernández de Córdoba l’occupent puis entreprennent une série de travaux qui le transforme radicalement. Plusieurs ingénieurs interviennent sur les deux places, dont Perafán de Rivera et Benedito de Rávena, ce dernier accompagnant le comte de Alcaudete lors de missions de reconnaissance de Mers el-Kébir (1534) et d’Oran (1535). À partir de la deuxième moitié du XVIe siècle, des reconstructions plus radicales sont engagées par une nouvelle génération d’ingénieurs, comme Juan Bautista Antonelli qui reconstruit la forteresse de Mers el-Kébir et les fortifications d’Oran en 1563, ou Vespasiano Gonzaga qui poursuit les travaux de Mers el-Kébir en 1574. Ce dernier est ensuite remplacé par Cristobal Antonelli. Par la suite d’autres modifications sont projetées par les ingénieurs Giacomo Palearo dit El Fratín en 1576 et Leonardo Turriano en 1594. La plupart des archives présentées ont trait à cette période.

 

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